Numéro de collection : 530 Titre : Histoire ecclésiastique, Tome II. Livres III-V Année de parution : 2009 ISBN : 9782204088091 Domaine : Grec Imprimeur : Imprimerie Lavauzelle-Graphic Date pour le bon à tirer : 03 mars 2009 Date de sortie : avril 2009 Prix du volume en euros : 52.00 Nombre de pages : 560 Tirage : 2500
Œuvre contenue dans ce volume
Histoire ecclésiastique 3-5 ( - 448)
Genre : Récit
Langue originale : grec
Langue de transmission : grec
Résumé de l'œuvre :
Avec les livres III à V s'achève la publication en deux volumes de l'Histoire de Théodoret, qui complète elle-même l'ensemble, diligemment poursuivi depuis quelques années, des Histoires ecclésiastiques anciennes, après celles de Socrate et de Sozomène en quatre volumes chacune. Le présent volume recouvre la période de 361 (début du règne de Julien auquel est consacrée la plus grande partie du livre III) à 438 environ, dernier événement datable auquel l'auteur fait allusion (mais il ne dit rien des événements liés au concile d'Éphèse de 431, peut-être parce qu'il y a été trop étroitement mêlé). L'histoire de Théodoret, à la différence de celles de Socrate et Sozomène, qui étaient laïcs et non évêques, est une histoire sainte, celle de l'édification par Dieu de son Église terrestre. La providence divine y est partout attestée : on en prendra un seul exemple, tiré du livre III (chap. 20), où Théodoret relate l'impudence de Julien, l'empereur apostat, qui avait voulu faire mentir Jésus (cf. Mt 24, 2) en reconstruisant le Temple de Jérusalem. Cette mesure de Julien intervenait probablement dans le cadre de sa restauration des cultes sacrificiels, que son prédécesseur Constance II avait entrepris d'interdire (cf. entre autres Code théod. XVI, 10, 2), mais Théodoret préfère en faire un défi au Seigneur, lancé par celui qui incarne le Mal. De multiples prodiges (éboulements, ouragan, tremblement de terre, incendie) mirent tôt fin au chantier, malgré les moyens importants engagés par l'empereur... Tous reconnurent alors la puissance du Dieu qu'ils avaient voulu combattre : seul Julien, tel Pharaon, endurcissait son cœur. On voit dans quel esprit cette histoire est écrite ; cela n'empêche qu'elle est précieuse pour l'historien, citant d'assez nombreux documents qu'elle est seule à nous transmettre, en particulier, comme l'introduction d'Annick Martin le montre bien, pour tout ce qui concerne l'histoire de l'Église d'Antioche. (Bernard Meunier, 2009)