Numéro de collection : 593 Titre : Douze homélies sur des sujets divers Année de parution : 2018 ISBN : 9782204124799 Domaine : Latin Imprimeur : AMIC - Imprimerie du Monastère de Saint-Thierry Date de sortie : février 2018 Prix du volume en euros : 29.00 Nombre de pages : 260 Tirage : 1250
Œuvres contenues dans ce volume
Exode (Sur l'), pour la Vigile Pascale (370 - 420)
Homélie sur Jean l'Évangéliste (370 - 420)
Homélie sur l'Évangile de Matthieu (370 - 420)
Homélie sur la Nativité du Seigneur (370 - 420)
Homélie sur Luc, Lazare et le riche (370 - 420)
Persécution des chrétiens (Sur la) (370 - 420)
Sermon sur l'Epiphanie et sur le Psaume 28 (370 - 420)
Jour de la Pâque du Seigneur 1 (Sur le) (370 - 420)
Jour de la Pâque du Seigneur 2 (Sur le) (370 - 420)
Psaume 41 (Sur le), pour les néophytes (370 - 420)
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Genre : Homélie
Langue originale : latin
Langue de transmission : latin
Résumé de l'œuvre :
Après les Homélies sur Marc parues en 2005 (SC 494), voici un deuxième volume d’homélies de Jérôme, également préparé par Jean-Louis Gourdain. Il ne s’agit pas cette fois d’une série, mais d’un ensemble composite rassemblant des prédications liées à une période ou une fête liturgique – Nativité, Épiphanie, Carême, Vigile pascale, dimanche de Pâques (2) – ; portant sur des passages évangéliques – le prologue de Jean, la péricope de Lazare et du riche (Lc 16, 19-31), les « scandales » de Mt 18, 7-9 – ; ou encore sur des thématiques monastiques comme l’obéissance et la persécution des chrétiens. Prêchées à Bethléem, sans doute au début du v e siècle, pour un auditoire de pèlerins, de catéchumènes, mais surtout de moines, elles ont en commun de toutes s’appuyer sur l’Écriture et de mettre en œuvre les principes de l’exégèse de Jérôme : une lecture spirituelle, qui se détache de la « chair crue » de l’histoire, mais se tient également à distance des allégories et de leur « interprétation fumeuse » (Hom. Ex. 3, p. 160-162). Leur contenu théologique est loin d’être négligeable : elles abordent ainsi, à l’adresse des néophytes, le baptême comme nouvelle naissance ; ou encore le rôle central de la virginité perpétuelle de Marie, Jérôme établissant un beau parallèle entre la mystérieuse entrée de Jésus par les portes closes du ventre de Marie et sa sortie du tombeau clos (Hom. Ioh. 6, p. 106-115). Le Stridonien réaffirme nettement la foi trinitaire contre les hérésies, en particulier ariennes : il ne fut pas de temps où le Fils n’était pas ; l’Esprit Saint n’est pas une créature.Dans ces textes très vifs et directs, Jérôme se montre pour ses moines un guide spirituel exigeant, sévère et rigoureux : insistant sur la liberté de leur engagement, il les renvoie chacun à sa responsabilité propre, leur rappelant, sans rien adoucir de la difficulté de l’ascèse, la grandeur de cet état de vie qu’ils ont choisi de façon désormais irréversible. Mais il sait aussi se montrer un pasteur attentif aux besoins de ses auditeurs, habité d’un vrai souci pédagogique. Par ses invectives, au pluriel le plus souvent – « voyez », « imitez », « imaginez », « comprenez ! » –, mais aussi au singulier – « ô moine ! » –, par les quelques accents personnels qui affleurent, manifestés par le recours ponctuel à la première personne du singulier – pour dire par exemple son ignorance, son étonnement devant le mystère de l’Incarnation, sa joie au jour de Pâques –, Jérôme offre dans ses homélies un visage plus fraternel que dans sa correspondance. (Laurence Mellerin, 2018)