Numéro de collection : 617 Titre : Opuscules monastiques. Tome II Sous-titre : Sur la Règle de Saint Benoît Vie de Saint Disibod - Solutions à trente-huit questions Année de parution : 2021 ISBN : 9782204146586 Domaine : Médiéval Imprimeur : AMIC - Imprimerie du Monastère de Saint-Thierry Date pour le bon à tirer : septembre 2021 Date de sortie : octobre 2021 Prix du volume en euros : 45.00 Nombre de pages : 416 Tirage : 1250
Œuvres contenues dans ce volume
Solutions à trente-huit questions (1177 - 1179)
Sur la Règle de saint Benoît (1160 - 1160)
Vie de saint Disibod (1170 - 1179)
Genre : Commentaire
Langue originale : latin
Langue de transmission : latin
Résumé de l'œuvre :
À la demande d’une communauté mal identifiée, Hildegarde éclaire certains points obscurs de la Règle. Il ne s’agit pas tant d’un commentaire spirituel que d’une explication très concrète portant sur des détails précis, avec un souci étonnement moderne de comprendre ce que Benoît a voulu de son temps. À travers ces situations sont illustrées les valeurs bénédictines d’humilité, d’obéissance et de respect, avec un accent spécial sur la discretio. Il s’agit d’un document intéressant pour juger de la façon dont la Règle était interprétée dans un monastère fervent et bien réglé, mais dans la ligne du monachisme bénédictin traditionnel (congrégation d’Hirsau) [1].
CCM 226 (H. Feiss, 2007), p. 67-97
[1] Cf. Constant J. Mews: "Hildegard of Bingen and the Hirsau Reform in Germany 1080-1180", in A companion to Hildegard of Bingen, ed. by Beverly Mayne Kienzle, Debra L. Stoudt, George Ferzoco (Brill's companion to the Christian tradition 45), Leiden : Brill 2014, 57-83.
Cette Vita de saint Disibod, patron de l’abbaye où Hildegarde a commencé sa vie monastique avant de fonder au Rupertsberg, a été écrite à la demande d’Hellenger, abbé de ce monastère, en signe de réconciliation. D’abord évêque en Irlande avant de s’exiler sur le continent et d’y fonder une communauté à laquelle il aurait donné la règle de saint Benoît – lui-même demeurant ermite – ce saint du 6e siècle offre une illustration concrète de l’idéal monastique. Il représente aussi un signe d’espérance dans la mesure où son monastère, détruit par les guerres, est toujours reparti à neuf. Cet opuscule est le seul à comporter une référence au De Regula sancti Benedicti.
Hildegarde y répond à trente-huit questions, essentiellement exégétiques, posées par les moines cisterciens de Villers-en-Brabant par l’intermédiaire de Guibert de Gembloux. Ce texte témoigne de l’autorité qu’elle avait acquise à la fin de sa vie : il était en effet exceptionnel que des moines s’adressent à une femme pour cela ! Malgré sa répulsion à se plier à ce genre scolastique, elle y répond selon une méthode qui demeure monastique. Ce texte méconnu est précieux dans la mesure où il expose de façon claire et concise certains thèmes majeurs de la théologie d’Hildegarde, développés et exposés sous forme symbolique dans ses ouvrages visionnaires.