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Hilaire de Poitiers, Commentaires sur les Psaumes 67-91
Numéro de collection : 605
Titre : Commentaires sur les Psaumes, tome IV. Psaumes 67-69.91
Année de parution : 2020
ISBN : 9782204133555
Domaine : Latin
Imprimeur : P. A. O à Sources Chrétiennes
Date de sortie : mars 2020
Prix du volume en euros : 35.00
Nombre de pages : 400
Tirage : 1250

Œuvre contenue dans ce volume

  • Commentaires sur les Psaumes 67-91 (360 - 367)



Genre : Commentaire
Langue originale : latin
Langue de transmission : latin

Résumé de l'œuvre :

Après les tomes I-III (SC 515, 565, 603), ce tome IV
offre les Commentaires sur les Psaumes 67-69 et 91,
composés par Hilaire vers 360 et achevés après 364.
Cette séquence marque une nouvelle étape sur le
chemin tracé « à l’intérieur de la deuxième cinquantaine
du Psautier » selon « l’interprétation qu’en donne
Hilaire : il ne s’agit plus de mener à la conversion,
comme dans la première cinquantaine ; il ne s’agit
pas encore de contempler le royaume du Père dans
la gloire, comme dans la troisième cinquantaine. Il
s’agit de prendre sa place dans le Royaume du Fils
ressuscité » (p. 7-8).
Ce qui réunit en partie les quatre Psaumes de ce volume – deux « psaumes »
proprement dits (68 et 69) et deux « psaumes chantés » (67 et 91) –, c’est qu’ils sont
lus à la lumière de la résurrection. Le Psaume 67, qui a été surnommé le « Titan des
Psaumes » moins pour sa longueur (36 versets) que pour sa complexité, fait l’objet
de la part d’Hilaire à la fois d’une minutie d’orfèvre et d’une capacité à évoquer
des scènes grandioses, comme « le char de Dieu dix mille fois démultiplié et les
milliers d’ êtres dans la joie » (Ps 67, 18, p. 87). Toute l’histoire juive, depuis la sortie
d’Égypte jusqu’à Isaïe, préfigure pour l’exégète la destinée de l’Église, promise
à l’immortalité grâce à la résurrection du Christ. De ce fait, l’exégète ose même
l’affirmer, le psaume 67 « est, dans son ensemble, une somme des mystères de la Loi
et des Évangiles, plein d’une interprétation profonde de paroles allégoriques qui
concernent le passé et l’avenir » (p. 45).
Quant au Psaume 68, il fait pour Hilaire entendre la voix du Christ lui-même
souffrant sa Passion et attestant sa pleine humanité : « L’ensemble des paroles et
des actes, écrit-il (p. 149), doit lui être rapporté. Ainsi, s’étant entièrement acquitté
du lot de toutes les souffrances humaines, ses paroles traduisent les faiblesses qui
nous sont propres et qu’il a prises sur lui. Certes, il subit la douleur, alors que, par
lui-même, il se trouve en dehors d’un état où il devrait nécessairement éprouver la
crainte et la douleur, mais, s’adaptant (adcommodans) pourtant à ce qu’il a pris, en
homme né avec notre chair, il parle en faisant entendre les plaintes propres à nos
douleurs et la supplication propre à notre faiblesse. C’est pourquoi il commence
ainsi : Sauve-moi, ô Dieu… » Adaptation ou « accommodation », l’Incarnation –
qui est aussi, pour ainsi dire, « incantation » dans le chant des fidèles – est formulée
en termes soignés, permettant au théologien de défendre ici la divinité du Christ
face à Arius. « La faiblesse assumée, poursuit-il (p. 151), l’a donc obligé à supplier
pour obtenir le salut, tandis que la conscience de sa divinité lui a fait garder l’espérance
d’un salut à espérer dans la mort. »
Pour le Psaume 69, le commentateur applique le principe suivant, fondé sur
l’Incarnation du Verbe : « La parole divine doit être évaluée d’après notre vocabulaire
et notre façon de parler » (p. 235). Dans ce psaume en mémoire, pour Hilaire
« il s’agit de faire mémoire du châtiment des impies et de la récompense des saints »
(p. 233) : lui aussi « commenté à partir de la personne du Seigneur », il offre une
mémoire du passé – la détresse de la Passion – et une « mémoire de l’avenir », celui
de la résurrection espérée.
Enfin le commentaire sur le Psaume 91, découvert seulement au xvii e siècle, ne
s’attache qu’au titre (« Psaume chanté le jour du sabbat »). Le tractatus pourrait être
intitulé Du sabbat, car c’est bien le sabbat qu’interroge ici Hilaire : comment parler
du « repos » de Dieu, si celui-ci est sans cesse actif ? Sa réponse est christologique :
« L’oeuvre de Dieu, c’est l’oeuvre du Christ, mais Dieu le Christ est aussi le repos de
Dieu » (p. 274). Et si le Christ est le modèle du repos des justes, et leur repos même,
toute la vie n’est autre qu’une préparation à ce sabbat sans fin.
G. Bady, 2020

Hilaire de Poitiers, Commentaires sur les Psaumes 67-91,
Tractatus super Psalmos LXVII-XCI ; Cl. CPL 428 ; PL 9, 441-500. ; CCL 61, p. 260-330
 
Tâche Avancement Ms remis Collaborateur
Texte original Terminé --M. Jean † DOIGNON
Révision de l'édition critique Terminé --Mgr Patrick DESCOURTIEUX
Traduction Terminé --Mgr Patrick DESCOURTIEUX
Annotation générale Terminé --Mgr Patrick DESCOURTIEUX
Apparat scripturaire Terminé --Mgr Patrick DESCOURTIEUX
Addenda et corrigenda Terminé --Mgr Patrick DESCOURTIEUX
Sous-titres du texte français Terminé --Mgr Patrick DESCOURTIEUX
Bibliographie Terminé --Mgr Patrick DESCOURTIEUX
Index scripturaire Terminé --Mgr Patrick DESCOURTIEUX
Index des mots latins Terminé --Mgr Patrick DESCOURTIEUX
Index des mots grecs Terminé --Mgr Patrick DESCOURTIEUX
Index des noms propres Terminé --Mgr Patrick DESCOURTIEUX
Index des auteurs anciens Terminé --Mgr Patrick DESCOURTIEUX
Index des auteurs anciens Terminé --Mme Blandine SAUVLET
Avant-propos Terminé --Mgr Patrick DESCOURTIEUX
Révision de la traduction Terminé --M. Marc MILHAU
Révision technique à SC (1e édition) Terminé --Mme Blandine SAUVLET